C’est quoi un étudiant salarié ?

La moitié des étudiants français combinent travail et études. D’autres ne travaillent que quelques heures par semaine, tandis que d’autres encore ont des activités professionnelles qui interfèrent avec leur emploi du temps universitaire. Et si vous regardez autour de vous, vous verrez des stagiaires, des bénévoles, des acolytes. Qui, le cas échéant, peut prétendre au statut d’étudiant-salarié, et qu’implique-t-il en pratique ?

Qui peut prétendre au statut d’étudiant-salarié ?

Tous les étudiants qui conservent une activité professionnelle parallèlement à leurs études ne peuvent pas prétendre à cette appellation. En effet, un certain nombre de conditions préalables doivent être remplies, dont les suivantes :

  • Être un étudiant
  • Participer à un programme d’études
  • Commencer à adhérer à un programme de sécurité sociale étudiante
  • Dix à quinze heures de travail par semaine constituent le strict minimum
  • Etre employé par une entreprise ou une organisation et recevoir un salaire à ce titre
  • Avoir accepté les termes d’un contrat de travail officiel

Bénéficier des mêmes avantages et partager la même charge de travail que le reste des employés de l’entreprise. Le contrat Ledit peut être à durée indéterminée (CDI), à durée déterminée (CDD), à durée initiale (INT) ou de vente (SV). La majorité des étudiants choisissent un contrat intérimaire car il est plus flexible et leur permet de jongler entre travail et études. En raison de ces contraintes, les stagiaires non rémunérés, les bénévoles et les stagiaires ne peuvent pas bénéficier du statut d’étudiant rémunéré.

Quels sont les avantages du statut d’étudiant salarié ?

Pour les nombreux avantages regroupés sous l’expression générique  » régime spécial étudiant « , il n’est pas étonnant que ce statut soit très recherché par les étudiants d’aujourd’hui. Ce dernier permet aux étudiants salariés de :

  • De participer à un programme de formation à distance, d’autant plus que certains modules peuvent être suivis en ligne ou par correspondance.
  • Les étudiants salariés ont droit à un test terminal à la place du contrôle continu.
  • Être dispensé d’assister aux cours obligatoires comme les laboratoires et les projets qui nécessitent une supervision.
  • Flexibilité dans l’adaptation des horaires de cours Certaines universités proposent des cours du soir ainsi que des ateliers de rattrapage le samedi.
  • La possibilité de profiter d’un horaire d’études régulier C’est-à-dire qu’un étudiant salarié est libre d’obtenir son diplôme à son propre rythme. Par exemple, il peut étaler un programme d’un an sur deux.

Ces avantages ont été conçus pour aider les étudiants à jongler entre études et travail, mais être un étudiant à temps plein et un travailleur à temps partiel peut être stressant. Certains étudiants trouvent que le fait de trop travailler a un impact négatif sur leur travail scolaire. Il est essentiel de maîtriser la gestion du temps pour éviter un tel scénario.

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Pourquoi les étudiants devraient-ils recevoir un salaire ?

Plus de la moitié des étudiants d’aujourd’hui occupent un emploi pendant leurs études. Pour quelle raison ont-ils pris cette décision ? De nombreux facteurs y contribuent, mais en général, c’est pour les raisons suivantes :

  • Obtenir une compensation financière qui leur permettra de payer l’université
  • Améliorer ses conditions de vie
  • Acquérir une expérience professionnelle pertinente

Quel régime fiscal devrait être utilisé par les étudiants salariés ?

Les étudiants salariés bénéficient d’un régime fiscal plus clément que les autres. Il convient d’insister sur les points suivants :

  • Les étudiants de moins de 25 ans qui gagnent moins de trois fois le Smic ne doivent pas payer d’impôt sur le revenu.
  • Les étudiants de plus de 26 ans sont tenus de remplir une déclaration de revenus normale, tandis que ceux de moins de 26 ans bénéficient d’avantages fiscaux particuliers.
  • Les étudiants qui ont un emploi ne doivent pas toujours cotiser à l’assurance maladie étudiante. De ce fait, ils sont désormais soumis au régime standard qui s’applique à tous les salariés.

En clair, l’étudiant ne doit plus s’affilier à la sécurité sociale étudiante s’il travaille pendant l’année universitaire. Selon les termes de son contrat de travail, il peut dans ce cas être couvert par le régime de sécurité sociale des salariés. En revanche, si l’activité exercée prend fin au cours de l’année universitaire ou si l’étudiant a travaillé pendant l’été, il doit continuer à payer les frais d’affiliation au régime de sécurité sociale des étudiants.

Quelles sont les implications du statut de l’étudiant-salarié ?

En plus d’être chronophage, ce statut peut entraîner une certaine insatisfaction :

  • L’aide aux logements pour la CAF :

Si vous bénéficiez déjà d’une aide au logement de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF), d’une Allocation Personnalisée au Logement (APL) ou d’une Allocation de Logement Social (ALS), cette aide sera maintenue même après le changement de votre statut professionnel en celui d’étudiant salarié. La seule variable est le montant de l’aide accordée, qui est déterminé par un examen des ressources.

  • Attribution d’actions du Crous :

Avoir un emploi tout en étant étudiant est un arrangement raisonnable. Cependant, vous devez faire preuve d’assiduité scolaire pour conserver votre bourse. Des justificatifs d’absence vous seront demandés en cas d’absence.

Toutefois, des circonstances atténuantes peuvent s’appliquer si l’on occupe un poste de midi dans l’enseignement supérieur, si l’on travaille comme moniteur ou assistant d’éducation à plein temps, ou si l’on a un contrat de formation ou d’étude rémunéré.

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